Chers Membres, Chers Coreligionnaires,
Forte de son existence depuis 1924, la Communauté Israélite de Tanger (CIT), née le 16 Février 1924, s’articule dans le respect de son identité juive et des lois de la ville dans laquelle elle s’intègre. Elle abrite en son sein plus de (plus au moins) membres.
La CIT développe ses activités autour de sa mission : développer une communauté juive, gardienne des traditions juives, consciente de la modernité, tolérante et confiante, une communauté assurant à ses membres un accompagnement et un épanouissement familial, personnel, spirituel et culturel, à chacune des étapes de leur vie.
La CIT abrite un Centre Communautaire, trois synagogues, un centre culturel, une bibliothèque, une maison de retraite, un restaurant casher et deux cimetières.
Par tous ses services, la Communauté Israélite de Tanger offre ainsi une palette d’activités riches et variées qui vous permettront de vous y épanouir. Y participer, c’est contribuer à son existence, à son dynamisme et à la transmission.
Au plaisir de vous y retrouver.
Chers Membres, Chers Coreligionnaires,
Forte de son existence depuis 1924, la Communauté Israélite de Tanger (CIT), née le 16 Février 1924, s’articule dans le respect de son identité juive et des lois de la ville dans laquelle elle s’intègre. Elle abrite en son sein plus de (plus au moins) membres.
La CIT développe ses activités autour de sa mission : développer une communauté juive, gardienne des traditions juives, consciente de la modernité, tolérante et confiante, une communauté assurant à ses membres un accompagnement et un épanouissement familial, personnel, spirituel et culturel, à chacune des étapes de leur vie.
La CIT abrite un Centre Communautaire, trois synagogues, un centre culturel, une bibliothèque, une maison de retraite, un restaurant casher et deux cimetières.
Par tous ses services, la Communauté Israélite de Tanger offre ainsi une palette d’activités riches et variées qui vous permettront de vous y épanouir. Y participer, c’est contribuer à son existence, à son dynamisme et à la transmission.
Au plaisir de vous y retrouver.
Mme Sonia Cohen Azagury, Chargée de la préservation du patrimoine culturel de la Communauté Israélite de Tanger, a bien en tête l’ensemble du patrimoine juif de Tanger et d'Asilah.
Juive-marocaine, native de Tanger, Mme Sonia Cohen, consacre son temps à la conservation de ce riche patrimoine, qui signifie une histoire entière. C'est une façon de se réécrire à l'intérieur de l'histoire, de préserver une patrie passée et d'en faire l'expérience une fois de plus.
Mme Sonia Cohen souligne que le patrimoine culturel juif, tant matériel qu’immatériel, fait partie intégrante du patrimoine culturel commun du Maroc et que sa conservation relève donc de la responsabilité de tous. Le patrimoine d'une communauté, d’un pays, d’une région ou encore d’une ville est le reflet du passé, mais surtout du présent. Il questionne sur ce qu’on estime important de transmettre aux générations futures.
La place du patrimoine juif dans les expériences touristiques reste très importante, donc en préservant le patrimoine juif et en assurant la survie des synagogues, cimetières, objets, livres, Torah, vêtements, photos, etc... la mémoire collective est elle aussi préservée et les sites peuvent continuer à servir de patrimoine vivant capable de reconnaître, d’interpréter, de visiter et de transmettre une riche culture, à savoir les traditions, les coutumes, les pratiques religieuses, la langue, la cuisine, la musique, les arts et l’artisanat juifs.
Mme Sonia Cohen Azagury, Chargée de la préservation du patrimoine culturel de la Communauté Israélite de Tanger, a bien en tête l’ensemble du patrimoine juif de Tanger et d'Asilah.
Juive-marocaine, native de Tanger, Mme Sonia Cohen, consacre son temps à la conservation de ce riche patrimoine, qui signifie une histoire entière. C'est une façon de se réécrire à l'intérieur de l'histoire, de préserver une patrie passée et d'en faire l'expérience une fois de plus.
Mme Sonia Cohen souligne que le patrimoine culturel juif, tant matériel qu’immatériel, fait partie intégrante du patrimoine culturel commun du Maroc et que sa conservation relève donc de la responsabilité de tous. Le patrimoine d'une communauté, d’un pays, d’une région ou encore d’une ville est le reflet du passé, mais surtout du présent. Il questionne sur ce qu’on estime important de transmettre aux générations futures.
La place du patrimoine juif dans les expériences touristiques reste très importante, donc en préservant le patrimoine juif et en assurant la survie des synagogues, cimetières, objets, livres, Torah, vêtements, photos, etc... la mémoire collective est elle aussi préservée et les sites peuvent continuer à servir de patrimoine vivant capable de reconnaître, d’interpréter, de visiter et de transmettre une riche culture, à savoir les traditions, les coutumes, les pratiques religieuses, la langue, la cuisine, la musique, les arts et l’artisanat juifs.
Le rôle essentiel de M. Aaron Abikzer, le Vice-Président de la Communauté Israélite de Tanger, à sa tête M. Serge Bedugo, Président de la Communauté Juive du Maroc est de gérer quotidiennement la Communauté, ses membres et les objectifs à atteindre, de veiller à la bonne mise en œuvre des différentes formes de protection des biens des juifs et à la maintenance et la protection du patrimoine de Tanger ainsi que ceux d'Asilah.
La valeur historique des juifs de Tanger avait déjà été reconnue dans les siècles précédents, ce qui lui a permis de conserver une intégrité historique relativement intacte. Et pour assurer la transmission de l'héritage du patrimoine juif aux nouvelles génération, on note déjà que plusieurs travaux de restauration ont eu lieu grace à la mobilisation et au travail remarquable de M. Serge Berdugo et de M. Aron.
D'une part, le cimetière de la rue du Portugal a fait l'objet d'une ambitieuse et énergique restauration, aussi bien la synagogue Assayag transformée en musée baptisée Beit Yehuda. D’autre part, les travaux de la réhabilitation de la synagogue Kahal, le Mikvé (hammam), le ferrane d-Lihoud ont duré 8 mois. Ils ont consisté en chantiers de nettoyage, de réfection des murs de clôture, installation de portes, construction de toiture. Le cimetière marin d'Asilah a aussi connu une rénovation sous la surveillance et les directifs de M. Aaron Abikzer.
Le rôle essentiel de M. Aaron Abikzer, le Vice-Président de la Communauté Israélite de Tanger, à sa tête M. Serge Bedugo, Président de la Communauté Juive du Maroc est de gérer quotidiennement la Communauté, ses membres et les objectifs à atteindre, de veiller à la bonne mise en œuvre des différentes formes de protection des biens des juifs et à la maintenance et la protection du patrimoine de Tanger ainsi que ceux d'Asilah.
La valeur historique des juifs de Tanger avait déjà été reconnue dans les siècles précédents, ce qui lui a permis de conserver une intégrité historique relativement intacte. Et pour assurer la transmission de l'héritage du patrimoine juif aux nouvelles génération, on note déjà que plusieurs travaux de restauration ont eu lieu grace à la mobilisation et au travail remarquable de M. Serge Berdugo et de M. Aron.
D'une part, le cimetière de la rue du Portugal a fait l'objet d'une ambitieuse et énergique restauration, aussi bien la synagogue Assayag transformée en musée baptisée Beit Yehuda. D’autre part, les travaux de la réhabilitation de la synagogue Kahal, le Mikvé (hammam), le ferrane d-Lihoud ont duré 8 mois. Ils ont consisté en chantiers de nettoyage, de réfection des murs de clôture, installation de portes, construction de toiture. Le cimetière marin d'Asilah a aussi connu une rénovation sous la surveillance et les directifs de M. Aaron Abikzer.
La Communauté Israélite de Tanger (C.I.T)
Tanger, « capitale diplomatique » (1780-1912)
Cette vocation diplomatique de la ville était apparue souhaitable au pouvoir chérifien afin de traiter plus efficacement avec les nations européennes. Celles-ci avaient ainsi été encouragées, dans les années 1770-80, à établir leurs représentants à Tanger ; un délégué personnel du sultan, na’ib, était nommé et une Dar al-Niaba (rue des Siaghines) créée, véritable ministère des Affaires Étrangères. Avec le temps, les sultans en étaient venus à accorder progressivement aux Légations étrangères des prérogatives leur permettant d’améliorer la gestion de la ville.
Le Conseil sanitaire, la Commission d’hygiène et de voirie
Les premiers pouvoirs d’ordre sanitaire concédés au Corps diplomatique sont de 1792 (quarantaine, épidémies). En 1888, un dahir établit un Conseil sanitaire. Il chapeautera et officialisera la Commission d’hygiène et de voirie qui fonctionnait déjà de fait. Le Conseil sanitaire devint une sorte de Conseil municipal. Il préfigurait le statut international de Tanger.
La population
On sait très peu de choses sur la communauté israélite de Tanger avant la dynastie alaouite. Sous l’occupation britannique (1661-1684) - qui succèdera à la portugaise (1464-1661) - sont seulement cités un Abensour, un Pinto et un Pariente, interprètes auprès des autorités britanniques. Fin XIXe, des familles ont pu jouer un rôle important dans la vie tangéroise comme interprètes et certains sont devenus consuls (Benchimol, Sicsu). 1808 : 5 000 habitants à Tanger dont 800 juifs, 150 européens. 1834 : 6 000 dont 1500 juifs, 300 européens. 1900 : 35 000 dont 10 000 juifs, 5 000 européens (dont 4 000 Espagnols). 1914 : 67 000 dont 40 000 musulmans, 12 000 juifs, 15 000 européens. 1956 : 150 000 dont 17 000 juifs, 34 000 européens (dont 20 000 Espagnols) 1952 : 30% de la population est étrangère et les juifs tangérois concentrent 7% de la population israélite du Maroc : c’est l’apogée. Le déclin suivra : les juifs de Tanger sont 17 000 en 1956, 4 000 en 1968, 250 en 1970. (Tous